» Prise de déprise »
A trop regarder se déchainer les armes de l’inconscience
L’espoir désespère
Pêle-mêle
Un avenir dépucelé au tout
Premier contact
De l’ignorance
Qui croit tout
Savoir
Sur
Cette quête
Qui rend l’âme
Assoiffée de connaisance
Il y a
cette part
D’humanité enchevêtrée
aux oubliettes, perdue à tout
Jamais au tréfonds de la déraison
Irréversible
La jeunesse
A vieilli sous les coups
D’une enfance libertine
Que des larmes de sang pour Exprimer un chagrin qui s’éternise
Jusque dans l’âme des vies moribondes
Comment se décarcasser s’il ne reste que l’option échec à choisir ?
La mort est la guérison d’une vie martyrisée
Ceux qui vandalisent
Voient et entendent
Mais préfèrent
Garder
le silence
De peur d’être noyés
Dans leurs salives mensongères
Plus d’un effort
De devenir quelqu’un
Mitraillé en cours de route
Plus d’un rêve en perspective
Débusqué à défaut de dévouement
Le risque est énorme
Minimes sont ceux
Qui s’en soucient
A batir une citadelle
D’angoisses
Là où résident des âmes délicates
Toute quiétude déménage
Il faut une prise de déprise
De ce système
Qui corrompt
Une prise de conscience
Pour rebatir
Cet avenir fissuré
Par ce tremblement de terreur
Allandy, l’érudit du temps