Ce jour qui s’éternise en un crépuscule aux couleurs sanguines,
Se meurt dans le noir d’une nuit animée de songes chimériques.
Suit alors une aube que l’on devine cristalline mais aussi câline,
Annonçe joyeuse d’un voyage onirique vers des édens idylliques.
Secondes qui agonisent,tic tac mécanique,d’horloges byzantines,
Comptent le temps monastique sur curieux vestiges hétéroclites.
Division de saisons que l’on voit rimées au gré de poésies mutines,
Contées par des ombres hédonistes dans la luxure de paradis licites.
Le vieil homme est là, passeur d’un moment ou tout est engourdit,
Entre chien et loup dans un halo qui l’entoure d’une clarté exquise,
Pour une partition aux notes mélodieuses,flattants ouïes étourdies.
Égaillant cette atmosphère ésotérique exaltée d’une légère brise.
S’imagine alors, une vie souffle court, où tout effort est suvivance.
Existence que l’on découvre au détour d’une charmille verdoyante,
Par un passage en entrelacs buissoniers aux éternelles mouvances.
Donnant au lieu un caractère illusoire ou toute chose est émouvante.
Les yeux ouverts par un curieux présage d’une vie en parenthèse.
Mise à l’écart,d’une société frénétique aux valeurs dénaturées,
Peuplée de valetailles souffrant d’une morale en manque d’ascèse.
Enfin deumerer dans ces rêves épiques ou irréalité est pas altérée.
Créer un espace ou toute est utopie,emplis de rêves fantastiques,
Etant ainsi l’unique rempart possible à une mélancolie exacerbée,
Accouchée,d’une matrice apte à reproduire univers névrotiques.
Etre ange moins que démon,d’une vie éternellement désinhibée.
Cet agglomérat apothéotique,réalité concrète au tant qu’abstraite.
L’idée que l’on se fait de n’être plus que résonances épidermiques,
Et nier ces idéologies,matérialistes,rêves invariablement abjectes.
Procédant d’un apocalypse médiatique aux singeries hystériques.
Académie savante d’holdings ou l’oseille n’est pas comestible,
Mais valeurs d’arguties verbales qui ne flattent que l’égo parasite.
Restons abstractions de ce que nous sommes,ces êtres tengibles,
Pour devenir alors des ombres curieuses aux pensées implicites.
Passagers en transit, pour un départ vers des paradis excentriques,
D’un autre monde,celui des gens heureux et des elfes malicieux,
Se faire lutins,de contes poétiques écrient par des fées utopiques,
De contrées idylliques aux formes façonnées de reliefs harmonieux.
Voilà bien ce qui nous restent, pauvres âmes en errance définitive,
Juste quelques rêves, dans nos cerveaux altérés par tant absurdités,
Imaginer pour oublier et ainsi remédier aux aliénations collectives,
De sociétés dégradées,compostes organiques d’une triste humanité.
Certains nous jugeront fous,soyez en sur,pour mieux nous isoler
Dans de bien tristes endroits qui ne sont pas des lieus de refuge,
Plutôt prisons ou contentions chimiques sevent à nous entraver.
Faire ainsi d’êtres sensibles, pauvres gueux ou démons lucifuges.
Nous restera alors,que l’espérance de n’être plus en souffrance,
Renaître en une réalité ou l’altruisme n’est plus conventionné,
Par des pouvoirs corrompus, mais bien plus affaires d’exigences.
Enfin que philanthropie soit l’unique et seul sentiment de vérité.
©jeanluc Richevaux
Bravo Jean-Luc beau texte qui nous invite à lire et à relire sa profondeur merci
Agréable journée
Amitiés
Fattoum.
Un beau et bon texte qui incite à plus d’une réflexion. Merci Jean-Luc.