
Les enfants jouaient devant la maison avec des boîtes de conserve vide. Leurs parents étaient trop pauvres pour pouvoir leur payer des petites autos ou des petits bateaux, alors c’était leur imagination qui y greffait des roues et des voiles et qui, parfais, parvenait à faire chanter et même danser ces voiles de fer blanc lancées à tout allure sur le bitumes des petites rues ou dans le courant du ruisselet qui longeait les trottoirs et que les parents appelaient caniveaux.

Il n’était pas question qu’une auto à moteur puisse se rapprocher des leurs ou de leurs voiliers métalliques. Les conducteurs téméraires risquaient de recevoir en pleine face par la vitre de leur portière laissée imprudemment ouverte, tout le contenu de leur boîte à punition qui contenaient toute l’huile qu’y avaient oublié les sardines une fois sorties de leur habitat aller pour se faire griller et saler !
C’était un jeu plein de suspens et d’imprévus, jeu qui les obligeait, parfois, à déguerpir à grands pas, non sans avoir subrepticement attaché une guirlande de boites de sardines au pot d’échappement de l’auto du contrevenant qui semblait avoir oublié son sens de l’honneur et son esprit d’enfance.

Né d'un père photographe et musicien et d'une mère poètesse, Jean-Marie Audrain s'est mis à écrire des poèmes et des chansons dès qu'il sut aligner 3 mots sur un buvard puis trois accords sur un instrument (piano ou guitare). À 8 ans, il rentre au Conservatoire pour étoffer sa formation musicale.
Après un bac littéraire, Jean-Marie suit un double cursus de musicologie et de philosophie à la Sorbonne.
Il se met à écrire, dès cette époque, des textes qui lui valurent la réputation d’un homme doublement spirituel passant allègrement d’un genre humoristique à un genre mystique. D’ailleurs, il reçut de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) un grand diplôme d’honneur en ces deux catégories.
Dans ses sources d’inspiration, on pourrait citer La Fontaine, Brassens et Devos.
Lors de la naissance du net, il se prit à aimer relever les défis avec le site Fulgures : il s’agissait de créer et publier au quotidien un texte sur un thème imposé, extrêmement limité en nombre de caractères. Par la suite il participa à quelques concours, souvent internationaux, et fut élu Grand Auteur par les plumes du site WorldWordWoo ! .
Il aime également tous les partenariats, composant des musiques sur des textes d’amis ou des paroles sur des musiques orphelines. Ses œuvres se déclinent sur une douzaine de blogs répartis par thème : poésie, philosophie, humour, spiritualité…sans oublier les Ebulitions de Jeanmarime (son nom de plume). Un autre pseudo donna le nom à son blog de poésies illustrées : http://jm-petit-prince.over-blog.com/
Pendant longtemps il a refusé de graver des CD et d’imprimer ses œuvres sur papier, étant un adepte du principe d’impermanence et méfiant envers tout ce qui est commercial. Malgré tout il vient d'autoéditer le florilège de toute en vie et dans tous les syles : https://www.amazon.fr/Petit-Prince-Mots-dit/dp/B0BFVZGNYM et d'écrire des chansons pour 3 CD d'Ophélie Morival (puis pour d'autres voix amies) : https://www.youtube.com/watch?v=Q0bvWkljrlw.
Si vous ne retenez qu’une chose de lui, c’est que c’est une âme partageuse et disponible.
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Merci pour cette belle description qui reflète une réalité vécue par un grand nombre d‘enfants pauvres contre lesquels le sort s’acharne et qui essaient d’oublier en donnant libre cours à leur imagination fertile !