De ma prison de chair et d’envie
S’échappent le long de mes barreaux
Ton charme secoué par la différence.
Au travers mes yeux qui vivotent
Transpire sous tes paupières
Nos larmes qui se noient, qui déferlent.
Je quitte les landes d’un mirage lointain
Apprivoisé par ta féminité.
Aurais-je enfin atteint ce pays fou de brume?
Où, de par son appartenance jadis chamboulée
S’y embrasait nos cendres, y bouillonnait l’écume.
Serait-ce hier ou demain que nous fumes?
Ma très chère Lise ce fut un plaisir fou,
Un bref instant d’éternité!
Février 1981
J'habite au Québec, à Montréal plus précisément.J'ai découvert à l'âge de 15 ans mon amour des lettres. À la bibliothèque du lycée, j'ai d'abord dévorer les bouquins avant de fignoler ma plume. J'ai aussi depuis comme vous le constaterez fait mon chemin dans cette vie empruntée aux aléas des caprices qui en contrôlent l'existence. Certes j'épluche les lettres tant bien que mal et tant pis, cela me convient parfaitement. Alors me voici sans fioritures et dans mes expressions les plus simples. Voilà donc ma description du fouillis par lequel chacun d'entre nous s'abandonne inéluctablement.
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Beau texte..
« Un bref instant d’éternité! »
Bel oxymore.
Merci pour le partage..
Merci, pour ce partage : un très beau témoignage !
Un poème qui sent bon l’ancien temps, magnifique, autres mots écrit autrement.
Anne