Espoir de mots
Mon inspiration s’en est allée
Gambader dans les méandres des non-dits.
Les mots manquent à la pelle, Il ne me reste
Que des points de suspension qui veulent tant dire
Et que j’aimais écrire…
Des trémas qui ne désirent pas que les voyelles s’épousent.
Des virgules, qui s’apostrophent entre elles
Entre deux points de suspensions
Pour ne pas tomber sur la page blanche.
Le point-virgule se bat entre deux propositions
Défendu par un point d’interrogation qui se demande quoi !
Ou bien est-ce simplement le point qui est tiret par sa virgule !
Je ne sais plus.
Les guillemets eux, se disputent avec les parenthèses
Au milieu d’une majuscule
Qui n’a pas eu le temps de rejoindre le reste de son groupe.
Il ne me reste que le titre d’un poème
D’où je ne retiens que le mot espoir.
Je n’ai même plus cette parenthèse que j’aimais ouvrir
Elle s’est fermée, avec à la suite un point, ce qui veut tout dire.
Il ‘y aura donc, aucune pose, entre deux chapitres
Qui n’existeront jamais.
Aucune odeur de café ne viendra titiller mon imagination.
Puis au bas de la page est écrit : The end.
Je finis donc par un point interrogation
Sur des lignes que je ne peux écrire, dans un poème éphémère
Qui ne veut rien dire et que personne n’aurait lu de toute façon.
J’ai mal, je résiste, car un jour, cette douleur me sera utile
Et une muse me donnera l’inspiration.
Alors les maux s’écriront tous seuls
Un jour ou l’autre… avec trois petits points de suspension…
La page blanche est l’âme du 1er mot
La tourner amène une autre pensée et sa voyelle
Merci