Malade imaginaire,
Il le fût autrefois,
C’est le cœur en civière,
Qu’il fit ses premiers pas.
Dans la langue de Molière
Il apprit à décrire en prose
Ou bien en vers tous
Ses maux en mots lierre.
Grimpants sur page lisse,
Jaillissants de sa plume,
Il apprit en coulisses
A fuir leur amertume.
Tous ces mots parfois même
L’étonnent par trop d’errances
Car chacun d’eux
Déferlent souvent en abondance.
Ecrivain malgré lui,
Il défit les outrages,
Toutes ces phrases qu’il écrit
Lui donnent ainsi courage.
L’autre s’appelait Poquelin,
Lui, juste Jean-Corenthin
Auteur de comédies ?
Lui juste de poésies.
C’est de maux en mots lierre
Qu’il nous conte sa vie
Et quand trop épuisé
Par tant de maux décrits,
L’Auteur pose sa tête
Et s’endort dans la nuit.
Marie-Hélène Coppa autrice (extrait de « J’écris pour une étoile »
Disponible sur demande et dédicacé