Ce curieux personnage avide de lettres et de vers
Et tout aussi fin renard dans l’extraction des mots
Qu’il assemble en fouinant survolté avec ses pairs…
De trop écrire et de s’enfuir par monts et par vaux.
De feindre même son existence sur cette, notre terre.
De cet astre d’où transpire chacune de ses idées
En enfourchant sa destinée par sa plume arrimée
À tous ses hier et lendemains ténus, hors calendrier,
Y surgit alors des épines écorchant sa muse éventrée
Par l’aventure humaine qu’il appréhende éberlué.
Ses rimes qui l’ensorcellent lui resteront à jamais imputables.
Tout hélas se fignole, se tricote entre les pensées des auteurs
Qui comme lui commettent sur papier des amalgames suaves
Que d’aucun n’oserait corroborer le vraisemblable et ces sueurs
N’appartenant qu’aux folichonnes dédicaces de ses semblables.
Il écrira encore demain l’index en charpie et dévoré à l’os
Par tous ces songes qui le consume lentement et absolument.
20 mars 2017