Je t’ai quitté pour pleurer – Cédric Etienne

Sur les routes du temps
J’ai perdu mon temps
J’ai marché longtemps
Oubliant le temps

J’ai cru bien souvent
Les cheveux au vent
Léger comme le vent
Mourir bien souvent

Oubliant les bonjour
Et l’amour pour toujours
Je suis parti un jour
Vers la lumière du jour

Sans te dire au revoir
J’ai voulu aller voir
Espérant te revoir
C’était à moi de voir

Aujourd’hui je vais mourir
Oubliant ton sourire
Sans jamais avoir pu rire
Je meurs à en souffrir

Nombre de Vues:

5 vues

Cédric Etienne (182)

Je suis orphelin, (Né le 27/05/1981 à Rennes). J'ai été élevé par ma grand-mère et mon arrière grand-mère.
Mon grand-père dès mon plus jeune âge, me laissait dehors pendant l'heure du film. Il buvait beaucoup et je m'en prenais plein la figure quand il ouvrait la porte.
Mon rêve n'est pas de devenir riche, non, bien loin de là, mais mon rêve avant de partir serait d'avoir l'âme d'un poète et pouvoir faire partie de cette grande famille qu'est la poésie.
C'est ma mère, à mes trois mois qui m'a abandonné devant sa porte dans un berceau avec le vaniti, un torchon pour tenir mon biberon, mes fesses étaient brûlées au troisième degré, car mes changes n'étaient pas changés.
Par les pleurs les voisins m'ont recueilli, les services sociaux sont venus. J'ai eu la chance d'être élevé par mon arrière grand-mère et ma grand-mère.
Je remercie les femmes qui ont pris soin de moi, mais en même temps je remercie cette dame qui m'a abandonné car je crois que c'est grâce à celà que j'aime la poésie.
Je remercie fortement Alain d'avoir créé ce site pour nous , merci !

S'abonner
Me notifier pour :
guest

2 Commentaires
Commentaires en ligne
Voir tous les commentaires
Brahim Boumedien
Membre
16 mars 2025 17 h 55 min

« Le temps s’en va, le temps s’en va Madame, las ! Le temps non, mais nous, nous en allons et tôt serons étendus sous la lame : Pour ce, aimez-moi cependant qu’êtes belle » disait un grand poète ! Merci pour le partage et la sensibilité d’images !

Jean-Marie Audrain
Modérateur
16 mars 2025 11 h 39 min

Le temps perdu ne se rattrape jamais, mais sil sert de marche pied au temps qui lui succède !