JE LA GARDE A JAMAIS
Laissez-la-moi encor, simplement pour rêver,
De sa vie, de son corps, de sa beauté de femme
Empreinte que mon cœur a captée dans mon âme.
Jeux d’ombres lumières, que je touche à crever
Je la sens, elle est là, je l’ai aux bouts des doigts,
Sculpteurs des beaux contours de ma douce aimée
Qu’ils vont dans le marbre doucement ranimer ;
Incrustant pour toujours afin qu’elle n’ait pas froid,
Mes baisers, mes douleurs, ma chaleur et l’amour.
Et quand je partirai de ce monde à mon tour,
Nous laissant tous les deux à jamais accouplés
Enchâssés dans la stèle gravée de sentiments,
Nos rêves les plus fous. Lié par un serment
Sera pour tous les temps, notre amour décuplé.
Yvon

Ancien ouvrier chaudronnier, il me plaisait de donner une vie au métal, lui insuffler un mouvement, il m’arrivait parfois pour ne pas oublier une phrase, un quatrain d’écrire à la pointe à tracer sur une feuille de métal. J’ai quitté l’école très tôt pour travailler et aider mes parents. Ayant quelque problème avec la langue française, je me suis mis à lire et à aimer la poésie et aujourd’hui je suis heureux d’avoir pu faire éditer mon premier recueil de poèmes chez Edilivre qui me permet de faire partager mes bonheurs, mes amours et mes angoisses.
Je n’ai hélas guère le temps de m’occuper de la promotion de mon recueil, je suis un vieux monsieur débordé, j’ai du mal à finir mon deuxième recueil de poésie et le livre que j’ai commencé, il y a dix ans.
Lire la suite du même auteur :
Partager la Publication :
Similaire