Le Havre – Aldrick Le Mat

 

Les murs abîmés, des rues de Paris,
Ne me disent rien, vraiment rien.
Moi c’est le Havre
Vous c’est Paris, ma ville s’est tarie,
Mais pas l’amour pour son terrain.

Le Havre, signe de la paix, du port,
Où les cygnes sont des mariés
Avec pour horizon la mer du Nord,
Où les vents grisent les marées.

Le Havre, est aussi le soldat guerrier.
À juste titre la pierre,
Reconstruite par Auguste Perret,
Au ciment d’aujourd’hui, d’hier.

C’est l’ouvrage d’un millier de galets,
La mosaïque de plage.
À chaque passage où la mer balaie,
Le Havre tourne ses pages.

Quand la nuit ne s’est pas encor couchée
Les goélands à l’aurore.
Pleurent et s’écrient, comme un coq emouchet,
Les goélettes quittent port.

Le Havre, tu n’as plus le choix
C’est toi que j’ai choisi.

© Aldrick LM. – 03/01/2018

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8 Commentaires
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Anne Cailloux
Membre
8 janvier 2018 21 h 22 min

C’est tellement plus et quand même un grand symbole pour nos bateaux..
Bravo pour ses jolie mots.

Antoine QUESSON
Invité
Antoine QUESSON
4 janvier 2018 13 h 52 min

Je ne connais guère ce Havre de paix. C’est certainement un beau port…(.Salut!) où l’on trouve de beaux galets…
Pardon pour ces tournures de mots… que j’aime aussi partager. Bravo.

Jeanine Chatelain *Belle des bois*
Invité
Jeanine Chatelain *Belle des bois*
4 janvier 2018 8 h 08 min

Très beau poème qui donne envie de connaître cette ville

Francine Béteille
Invité
4 janvier 2018 6 h 55 min

Bravo pour votre poème ! Le Havre est chatoyant avec ses cabines colorées pour ses cinq cents ans !
Nous aimons beaucoup Le Havre mais Paris aussi !
Bonne année à vous.