Il voulait juste me dire
Qu’il n’y a plus rien à redire.
Et que de son magnifique délire
Ses pensées s’embrument et expirent.
Je l’ai vu plus jeune attaquer et mugir
Si tant que toujours avec plaisir,
Il dut parfois abdiquer, en frémir
De toutes ses audaces à n’en plus finir
Je reconnais de tous ses soupirs,
Cette grogne monotone qui m’aspire
Dans ce tunnel grisâtre qu’est le devenir
Qui souvent n’a de cesse de m’étourdir.
Lui qui n’est plu et qui de sa stèle, de son suaire
Me voit écrire, comme nous le faisions si ardemment,
L’un l’autre dans cette dichotomie aberrante, si absurde
De nos ritournelles égarées dans cet abime, ce fichu temps.
Et d’un coup il dû repartir
Dans son monde à redéfinir
À mon ami Marc,
Le samedi, 15 mai 2021
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Que d’amour dans ses si jolis mots pleins de regret de ce manque.
L’art de rapprocher des mots et des idées de sens contraires apparait bien dans votre texte.
Votre titre « Fraternel dychotomie » est un bel exemple de ces antinomies, Marcel.
Merci pour ce partage.
Bel hommage d’écriture à cet ami, merci!
De très beaux mots à un ami, merci