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Elles sont prononcées à la volée.
C’est du charabia à la criée.
Nul personne n’en comprend les phonèmes
De ces écrits délabrés dans leur dilemme.
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Vous me parlez d’un chapitre formaté.
Je l’entends sur « you tube » nous agacer.
Nos tympans remplacent notre doigter.
Là où la cacophonie mugit dans cette virée.
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C’est un bouquin qui disparaît.
Avec sa plume abâtardit, stupéfaite.
Ses ongles en grafignant l’abcès.
Et ces envolées criardes, désuètes.
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Nous les incultes analphabètes digitalisés,
Jamais nous ne parlons de ce laps fragmenté.
Celui où nous l’écrivions en le dénigrant,
Avec tous ces bubons engorgés si lancinant.
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À tout catastropher d’aplomb sans frémir.
Je vomis nos vies, leurs algorithmes.
Sur des réseaux socialement en délire.
Où tous y fanfaronnent les logarithmes.
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Vos rêves n’existent plus si tant ridicules.
Une vocalise vous définit naïvement.
Vous êtes transistorisés, une canicule.
Des circuits court-circuités définitivement.
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Fou à lier dans ces interfaces intercalées.
Votre pharynx en effrite le substrat, la destiné.
Ce sont nos mornes existences débauchées.
Qu’une écriture maladive peut diagnostiquer.
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Tous ces écrans se nourrissant de prémisses factuelles.
Elles ne sont pas bienveillantes à n’en pas douter.
De purs esprits, elles deviendront et les nôtres en tutelles.
Tout devient vide de sens dans cet espace recalculé.
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De tous nos bytes qui rigolent du carnage.
Seules les lettres peuvent en atténuer l’influx.
De mes songes rouspétant dans ce braconnage.
Voyez-les plutôt errer bien au-delà de ce flux.
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Marcel Charlebois
Ce dimanche 25 mai 2025
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Les tickets de caisse s’envolent pareillement !