Si près de nous sonne aux portes
Nos allures délurées, si absentes
De ce quotidien que la vie apporte
À proximité de songes qui arpentent
Leurs inconséquences si dévotes.
Non, tout est si bien qui s’apparente.
Allez donc fuir votre insignifiance
Dans cette espace condescendante
Rognant méninges et déficiences
Dans ce ras le bol de lettres patentes
Empoisonnant si souvent l’existence
Avec tout ce décorum, séance tenante.
Le titre en incubation avec ce délire
Tenaillant une réflexion décontenancée
Par ses propres édits où pour l’avenir
Elle sera née d’une vision défigurée
Avec ce bordel d’intellos en devenir
Que seuls les puristes oseront balancés.
Voici un poème sans âge, dénué de sens
Que mon esprit enfante dans son effervescence.
Je suis mon propre carême nourrit à satiété
À l’aube d’un jeûne sans prescription et privé
Des victuailles amenés si loin de mon enfance
Que maintenant je récupère avec nonchalance.
9 août 2017