Tu as dû m’attendre
Suis pas apparue, suis désolée
Tu peux comprendre
Pourquoi je m’isolais
Tu as dû m’entendre
Je te demande pardon
Je n’ai rien à défendre
Le mal qui me déchire dedans
Tu as pu me rejoindre
Au fond de mon cœur
Tu as essayé d’éteindre
Le feu de mon malheur
Tu as pu m’apprendre
Que je suis bien entourée
Sans vraiment craindre
Mes cris pour mon adorée
Tu as su étreindre
Mon âme et la caresser
Elle t’a vu peindre
Fort appui puis l’y glisser
Tu as su correspondre
Avec mon profond silence
Silence t’a écouté sans te confondre
Aimer est sans turbulence
Aujourd’hui j’n’veux pas me plaindre
C’est jeudi mon jour préféré
Le sourire saura m’atteindre
Mon bienêtre sera fort aéré
Aujourd’hui j’n’veux pas me morfondre
Parce que je vais le vivre ce jour
Je laisserai chagrin se détendre
Je serai avec mon doux pétale d’velours
Douce Ilef, merci pour ces mots, je t’aime fort.
Merci, Ilef, pour ce fabuleux partage annonciateur du retour de ta générosité poétique habituelle devenue pour nous une aubaine !
Amitiés.