Bas la maudite maladie
Bas la maladie maudite
Elle fonça la porte de nos chers êtres,
La vilaine dérangea la douce muse,
Le poète écrivit sa mélodie rebelle.
La bonne santé se jouissant de bonheur inédit,
La belle vie naquit, la joie fut,
Soudain ! L’âme est heurtée,
Par l’atrocité intruse.
La grave maladie s’installa,
Dans les trames saines,
Les rames rebelles crièrent fort :
On veut vivre, on veut être.
Ah ! Le poète engagé est choqué
Il laissa les pleurs s’exprimer,
Il s’isola, il parla aux vagues rêveuses,
Depuis la douce plage, l’espoir est apaisant.
Les grains dorés de sables, leur douceur,
Caressa les pieds d’un poète,
Amoureux de la beauté d’une nature,
Féerique, il veut vivre encore et encore.
© Fattoum Abidi
6.9.2017
Ce poème est dédié à nos amis poètes atteints de cancer.