À mon père – Marcel Charlebois

Juste un mot pour dire qu’il n’y aura jamais assez de mots pour décrire mon père.

Alors,

– P’pa ta droiture m’a toujours inspiré. Elle a sans aucun doute fortifié mon être à une époque ou plus rien ne pouvait le définir.

Les je t’aime n’auront pas suffit à te garder parmi nous. J’en comprends donc que tu avais rendez-vous avec l’éternel.

– En priant seul le soir une fois la pénombre tombée, tu le vénérais avec Saint-Antoine de Padoue comme entremetteur.

De là-haut dans ton éternité, bénis-nous en ce jour ou nous commémorons ta mémoire.

– On a tous le cœur brisé en mille miettes, mais on ne le sait pas encore.

Tu nous manques déjà dans notre maudit capharnaüm ; là où les vivants oublient souvent qu’ils sont aussi mortels.

En te voyant partir samedi le 29 juin, j’y ai vu notre propre finitude avec l’esprit de maman qui nous enveloppait.

– P’pa ont est tous branchés au même bloc d’alimentation, mais ça aussi, on ne le sait pas encore.

– Salut bien mon père, je t’aime !

Le mercredi, 11 juillet 2024

Marcel Charlebois (104)

J'habite au Québec, à Montréal plus précisément.J'ai découvert à l'âge de 15 ans mon amour des lettres. À la bibliothèque du lycée, j'ai d'abord dévorer les bouquins avant de fignoler ma plume. J'ai aussi depuis comme vous le constaterez fait mon chemin dans cette vie empruntée aux aléas des caprices qui en contrôlent l'existence. Certes j'épluche les lettres tant bien que mal et tant pis, cela me convient parfaitement. Alors me voici sans fioritures et dans mes expressions les plus simples. Voilà donc ma description du fouillis par lequel chacun d'entre nous s'abandonne inéluctablement.

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• Et les paroles s’envolent… – Marcel Charlebois
• Jeûne – Marcel Charlebois
• Une trace – Marcel Charlebois
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