J’embouche une bouteille de vin pourpre
En y mêlant mes babines attendant les vôtres
À l’affût du breuvage n’ayant rien à foutre
Autre que de satisfaire ses propres apôtres.
Je vidange ma panse, étreint cette bouteille
Qui me fait l’amour et chaque fois m’émerveille
Au royaume de Bacchus, cette folie des hommes
Inventée pour le plaisir des sens quasi informes
Dans cet univers où l’ivresse me transforme.
Comme la liberté j’aime le vin à sa maturité.
Non pas que les empêcheurs de tourner en rond
Avec leur quincaillerie me répugne enivrée
Dans cette saga épris des rêves où le démon
Condamne et absolu selon ses calculs insensés.
Lorsque nous finirons de boire cette cuvée
Une fois l’acte accomplis et ultimement siroté
J’orgasmerai sur une autre foutue fermentation
Que mes boyaux avaleront avec compassion.
Là où se rejoindront mes fantasmes abandonnés aux vôtres